Département 48
Aujourd’hui, nous donnons dans la thématique des départements surpeuplés 🙂 Nous quittons le 15 (le Cantal), pour rejoindre le 48. Le 48?!? Direction Internet pour savoir de quoi il en retourne. C’est la Lozère, donnée comme étant le département le moins peuplé de France. Nous qui aimons la solitude et les grands espaces, nous devrions être comblés.
Petit déjeuner dans la salle commune de l’Auberge du Puech Verny
Ca c’est plutôt pour l’apéro du soir…
Jusqu’à présent, les chambres d’hôtes étaient excentrées des villages, et les routes pour y accéder, bien que praticables, étaient parfois dans un état que je qualifierais d’aléatoire. Ce n’est pas du tout terrain, mais en routière qui doit avoisiner les 350kg en duo avec les bagages, il faut faire attention là ou on pose ses roues, et ne pas se retrouver en fâcheuse posture
Heureusement, dès la route principale rejointe, l’asphalte est à nouveau parfait
Enfin, pas longtemps, nous rencontrons à nouveau une zone gravillonnée. Et plutôt longue celle là!
Alors ça, nous avons du faire 1/2 pour re-vérifier ce qu’on croyait avoir vu au premier passage! 🙂
La ville de Pierrefort
Puis nous arrivons rapidement à Chaude-Aigues. C’est aussi à ce moment précis que nous quittons définitivement le roadbook Auvergne. Celui-ci remonte ensuite vers Saint-Flour, puis remonte vers le Nord. Quand à nous, nous descendons vers le Sud.
Chaude-Aigues porte bien son nom (déjà il fait chaud…), avec la présence d’une source d’eau chaude, et pas des moindres
L’eau sort de la source à 82°C!
Ca fume vraiment, c’est TRES chaud, et il ne vaut mieux pas y laisser la main
Nous quittons définitivement l’Auvergne, nous voilà en Aveyron. Département 12 pour la culture générale, celui là non plus n’est pas forcément le plus connu 🙂
Tiens, un convoi sympathique!
Direction Laguiole, les gens d’ici prononcent « Laiole », allez savoir pourquoi. La route pour y accéder depuis le Nord est un billard, faite de larges courbes ou l’on peut enrouler gentiment. Il faut garder la tête froide, il est possible d’y atteindre des vitesses largement prohibées, et un radar placé ici ferait beaucoup de mal à de nombreux permis…
Le taureau de Laguiole
La ville ne présente pas d’intérêt, hormis évidemment les multiples fabriques de couteaux. Toutes rivalisent pour attirer le chaland. Il y en a pour tous les goûts, et surtout tous les budgets. Surtout les plus gros en fait… Ici des couteaux faits en métal provenant du Golden Gate de San Fransisco (rien que ça…)
Avec des pièces du paquebot France…
Et même avec des pièces du Concorde!
C’est très tentant, mais on atteint facilement les 250€ le couteau, à un moment il faut garder la tête froide!
Le fléau est la contrefaçon, le nom « Laguiole » n’a pas été déposé, donc tout le monde peut les copier.
Il est possible de visiter gratuitement les fabriques, nous nous rendons donc chez le coutelier « Benoit ». La démonstration est magistrale, un couteau prends forme sous nos yeux. Du grand art! Évidemment, l’homme n’est pas de bois, et bien que n’ayant pas prévu d’achat initialement, je ne résisterais pas et je fini par m’offrir tout de même un 12cm en bois d’Olivier 🙂
Nous quittons Laguiole par le Sud-Est. A partir de là, c’est une succession de grandes étendues vertes, à perte de vue.
Et nous entrons en terre d’Aubrac, en Lozère. Nous sommes seuls au monde. Ou presque.
L’Aubrac c’est ça, des vaches… (de la race Aubrac évidemment)
De hauts plateaux battus par les vents
Et une petite route qui serpente au milieu de tout ça, la D52, encensée par le magazine RoadTrip. Effectivement, bien que le revêtement soit de piètre qualité (ça vibre pas mal), on roule à un train de sénateur, la visière grande ouverte pour ne pas en perdre une miette
On trouve aussi des vaches sur la route
Nous franchissons le Col de Bonnecombe…
…et immédiatement le décor change, et devient d’un coup très méridional. On commence à sentir le Sud.
C’est ensuite l’arrivée à la chambre d’hôtes aux Violes, tenue par un couple de purs bikers.
Notre chambre est du style troglodyte, on trouve d’abord qu’il fait frais et humide…
Mais c’est finalement un véritable bonheur vu la chaleur qu’il fait à l’extérieur. Et en plus, il y a une piscine.
La vie est dure, hein?
La chambre d’hôte est tenue par des motards, et faite pour des motards. Nous sympathisons donc rapidement avec l’assemblée autour de la table, et la discussion sur les voyages moto se terminera tard. Nous restons ici deux nuits.
Météo
Moral
Le trajet du jour