Ile de Skye (1)
Lever plutôt matinal -même si tout reste relatif- pour nous rendre au terminal de ferry. Nous arrivons parmi les premiers, et aucun problème pour acheter des tickets pour le prochain bateau.
Le parking est encore vide, et ne se remplira que très peu
Embarquement à 9 heures précises
Le bateau est à moitié vide, alors que le Lonely Planet indiquait de réserver bien en avance. Ils conseillent même de s’y prendre 2 semaines en avance tant l’île est une destination prisée.
Décidément, sur certains aspects, nous nous demandons si les guides ne la jouent pas un peu alarmistes, et générateurs d’un stress inutile…
La traversée vers Armadale ne dure qu’une petite demi-heure, à peine le temps de se détendre. C’est vrai que nous avons roulé au moins 1 minute 30 depuis le parking ou nous avons dormi 🙂
Nous sommes accueillis sur l’île par une petite pluie fine, mais qui ajoute au charme de l’endroit
Les Anglais ne sont jamais en manque d’excentricité d’un point de vue automobile.
Premier arrêt à Broadford pour faire le plein, les stations service ne sont pas nombreuses sur l’île.
Les premiers kilomètres se font en file indienne avec les véhicules qui ont débarqué du ferry, mais très vite tout le monde se disperse et c’est à nouveau la solitude.
Les arrêts sont nombreux, tant chaque kilomètre invite à faire une pause pour admirer le paysage.
Nous nous payons même le luxe d’arriver un peu avant midi au camping à Dunvegan. Là encore, petite appréhension au moment d’arriver, y aura t-il des places? Cet endroit est très touristique, et juste à côté du château du clan Mc Leod, un haut lieu de l’île. Et le guide indique que les hébergements sont pris d’assaut.
Là encore, pas de souci, il reste bien un tiers d’emplacements libres…
Nous sommes juste en bord de Loch, l’endroit est particulièrement agréable.
Tranquilles pour poser leur tente!
Vue de la fenêtre, si on omets les autres camping-cars, c’est plutôt pas mal.
Le village comporte une petite supérette (mais vraiment petite…) dans laquelle nous faisons quelques courses de subsistance. C’est vraiment le mot qui convient, car le choix est pour le moins restreint, et la nourriture Française commence à nous manquer (déjà!).
Le traditionnel Haggis se trouve en conserve.
Tout le monde en fait tout un plat (c’est le cas de le dire…), il s’agît d’abats de moutons (cœur, foie, poumons) hachés très fin et mélangés à de la farine d’avoine et des oignons.
Les guides jouent le jeu du « oserez vous goûter? », mais pour un palais Français il n’y a rien d’insurmontable. C’est bien moins fort que de l’andouillette, pour rester dans les abats.
C’est même délicieux, simplement réchauffé à la poêle.
Là encore, impossible de déroger à la tradition de consommer local: une bière blonde produite sur l’île.
Là encore, légère puisqu’elle n’affiche que 4,3%, mais elle est plutôt agréable.
Au final une journée plutôt réussie, la météo est Écossaise, donc très changeante. Nous alternons pluie, soleil, pluie, soleil… Avec un peu de vent, mais cela reste très agréable.
Le trajet du jour:
encore encore …. la bière on est d’accord c’est pas pour VAL c’est pour Stéphane !!!!