Encore une grosse journée, pas en kilométrage, mais en temps. Nous allons traverser une partie des Pyrénées.
Départ de l’hôtel à Andorre relativement tôt, non sans avoir regardé le groupe de 4 motards Norvégiens. Dire que nous étions chez eux l’an passé 🙂
Le passage à la douane se fait sans encombres, les douaniers ne daignent même pas nous jeter un regard. Une moto n’est probablement pas une cible de choix, ne pouvant pas transporter beaucoup de cigarettes de contrebande… Il y a peu de monde à cette heure
Par contre, de l’autre côté, c’est une autre paire de manche.
Nous revoilà en Espagne. Nous redescendons par le Sud vers l’Espagne, pour ensuite bifurquer vers la France un peu plus tard. Les douaniers Espagnols ne nous portent pas plus d’attention que leurs collègues d’Andorre.
Et c’est reparti pour de la route de montagne. L’avantage, c’est qu’on ne reviendra pas avec des pneus carrés…
La météo semble hésiter, les nuages sont accrochés aux versants
Les paysages sont majestueux…
Nous arrivons au col de la Bonaigua. Un petit message d’encouragement pour les cyclistes 🙂
Ça devient de la haute montagne, ça grimpe sévèrement
Cette route que nous ne connaissions pas est un grand moment!
Il faut toutefois rester prudent en sortie de virage
Encore un peu de neige
Des chevaux sur un parking (?!?)
Et voilà, col franchi!
Un groupe de motard s’immortalise devant le panneau: 2072m d’altitude.
Chargée et en duo, malgré le moteur à carbus, la GSXF n’a pas bronché et a avalé la montée comme si de rien n’était!
Et après la montée, la descente (forcément…)
Un peu plus bas, on découvre les stigmates encore nombreux des récentes coulées de boue qui ont ravagé la région
Dernier arrêt en Espagne, et l’adieu aux tapas…
Ca va nous manquer 😦
On ne pouvait pas non plus quitter la région sans goûter à la crème Catalane
On repasse ensuite pour de bon en France, laissant l’Espagne définitivement (du moins pour ce voyage) derrière nous. C’est ensuite une succession de cols
Ce sont aussi de hauts lieux du cyclisme
Je n’avais pas menti!
Le col d’Aspin (monté au ralenti derrière la gendarmerie…)
Traversée du village de Campan, célèbre pour ses « mounaques », des poupées plus ou moins grandeur nature
Et c’est enfin l’arrivée à Lourdes
Il y a foule
Le ciel est vraiment menaçant.
Et c’est la dernière photo… En effet, nous avons été tout de suite après pris sous un orage violent, à tel point que les routes se transformaient en torrent! Heureusement nous étions presque arrivés à la chambre d’hôte, trouvée assez facilement.
Nous voyant trempés jusqu’aux os, la propriétaire a gentiment mis nos vêtements à sécher, et avons passé une agréable soirée multiculturelle, étant 18 autour de la table, de divers horizons, notamment une famille d’Allemands.
Ensuite repos mérité, la journée a été longue.
Météo désastreuse (surtout la fin 🙂 ), et grosse fatigue, le moral n’est pas au top
Météo
Moral
Le trajet du jour