On a marché sur la Lune. Et roulé aussi.

6h30, annonce de l’équipage dans le haut parleur pour prévenir que l’arrivée est dans 3 heures. Ce qui est bien avec les langues Nordiques, c’est que même quand on donne information, on a l’impression de se faire engueuler 🙂 Vu que les annonces à bord se fond en Danois, en Islandais, en Allemand, ça donne une idée de l’ambiance. Heureusement, elles sont faites aussi en Anglais, ce qui permets de saisir ce qu’il se passe. Et notamment qu’il faut libérer les cabines 1h30 avant l’arrivée.

Malgré les creux, la nuit fuit plutôt bonne. Petit déjeuner au bar, puis direction le pont pour
admirer…pas grand chose, l’Islande est couverte de brume.

Direction le pont 4 où sont les motos, bonne nouvelle, aucune n’est tombée

Elles sont bien fixées avec des sangles

Autre bonne surprise, nous avons une carte de réduction pour obtenir un rabais sur le prix de l’essence!

Les motards sont une source d’attraction pour pas mal de gens, qui doivent se demander comment ranger
autant d’affaires dans de si petits coffres. Normal, ils voyagent en 4×4 ou camping car…

La brume est épaisse, on devine à peine le décor. Qui semble déjà enchanteur

Un panneau lumineux à la sortie du port nous indique 5°C (…)

L’unique route est chargée, vu que tous les véhicules du bateau ne peuvent que passer par là, en attendant de rejoindre la route circulaire.

Chose amusante, alors que c’était presque un bouchon, dès la première intersection, tout le monde se disperse et on se retrouve rapidement quasi seul au monde…
Nous prenons la direction du Sud pendant quelques kilomètres pour une première petite marche.

La chute d’Hengifoss. Note pour plus tard, « Foss », c’est « chute »

Non loin de là, un resto indiqué dans le Lonely Planet

Vu le nom des patelins, aucun doute, on est arrivés en Islande

Les chutes sont tellement nombreuses qu’on n’y prête même plus attention

La route qui suit est la route n°1, qui est la plus grande route de l’île, qui en fait le tour. On la rencontre aussi sous le nom de Route Circulaire

C’est clairement désertique, on ne rencontre quasiment personne.
Il est vrai que je ne suis jamais allé sur la Lune, mais ça doit ressembler à ça…

Le logement est une petite auberge de jeunesse, vraiment au milieu de nulle part.

Le temps de poser les affaires pour alléger la moto, et nous reprennons la route. Parfois, les ponts ne font que la largeur d’une voiture.

Sur certaines routes, on s’y engage à nos risques et périls. Il est notamment interdit de s’y rendre en véhicule de location

Point d’orgue de cette journée, la chute de Detifoss

Pour donner une idée de la taille, le petit bonhomme bleu, c’est moi

Si, celui là:

Autour de la chute, ambiance Lunaire…

Malgré les conditions rudes, la végétation arrive tout de même à trouver sa place.

A quelques pas de là, se trouve Selfoss, une autre chute (puisque ça se termine par Foss, si vous avez bien suivi)

Autre particularité Islandaise, les routes ne sont pas goudronnées partout. Sur les routes en terre/gravier, les limitations passent à 80, au lieu de 90

Et c’est vrai, le goudron s’arrête net

C’est comme rouler sur de la tôle oOoOoOoOoOnduUuUuUuUuUuUuUléEéEéEéEéEéEéEéE

Ca vibre de partout, c’est une horreur. Mais la technique est finalement simple: accélérer!! A 60/70km/h, on survole les aspérités de la piste, et ça va finalement tout seul

Une très belle première journée, l’Islande tient ses promesses point de vue décor et paysages.

Seule réserve pour le moment, il fait FROIIIIIIIID!!! C’est surtout le vent qui est puissant et glacial.
A l’abri, passe encore, mais en plein vent, c’est terrible.