La route au Nord du Nord
Lever relativement tôt, nos colocataires de chambrée – 2 Suisses Allemandes- devaient avoir un train à prendre, elles sont parties rapidement. Ou un bus vu qu’il n’y a pas de train en Islande (eh non !)
Nous n’avons pas discuté avec, quand nous sommes rentrés hier elles étaient couchées, et ce matin on les a juste aperçus. D’un autre côté, elles ne semblaient pas spécialement motivées par le fait de lier connaissance.
Le rez de chaussée avec le bar est fait d’éléments de récupération, comme ces sièges d’autobus
Comme vous allez le remarquer, le ciel est bleu (il y a des nuages quand même, ça reste l’Islande !), le soleil brille, le moral est au beau fixe !
Nous nous tâtons pour la route à prendre : soit la route directe par le Sud, soit la route qui fait une large boucle au Nord. Vu que nous avons le temps, que le temps semble avec nous, nous décidons la route Nord.
Petit arrêt à Arskogssandur pour visiter une micro-brasserie
Ensuite c’est Dalvik, petite bourgade charmante où il ne doit pas se passer grand chose, mais qui a comme particularité d’avoir été la ville de résidence de Johann Pétursson, le plus grand homme du monde avec 2,34m
La route au dessus de Dalvik est une pure merveille, nous sommes à l’extrême Nord de l’Islande
A quelques kilomètres au Nord de Dalvik, nous franchissons symboliquement le 66ème parallèle, le cercle polaire arctique n’est plus qu’à un saut de puce ! Malheureusement, l’Islande est située juste en dessous de ce cercle et le seul territoire Islandais officiellement en zone arctique est une île.
C’est un haut lieu touristique, il faut prendre le ferry pour y aller et obtenir le « certificat » prouvant qu’on a franchi le cercle. Mouais, nous faisons l’impasse là dessus, surtout que nous l’avions déjà franchi en moto en 2012: http://wp.me/p38QRp-K2
Nous nous contentons de profiter du paysage, cette route a des airs de bout du monde. Et c’est quasiment le cas
Un tunnel construit récemment désenclave Olafsfjördur et Siglufjördur, deux villes, qui étaient distantes de 64km en été (quand la route était praticable) à…230km en hiver. Aujourd’hui, grâce au tunnel, elles ne sont plus qu’à 16km l’une de l’autre.
Par contre le tunnel est étroit, et n’est fait que pour le passage d’une voiture. Régulièrement, il y a des espaces pour se ranger et laisser passer les véhicules qui viennent d’en face
Grands espaces, personne autour, la vie est belle 🙂
Pause déjeuner à Siglusfjördur, ancien haut lieu de la pêche au hareng
La route continue au Nord, nous n’irons pas plus haut en latitude. Le décor est toujours paradisiaque
Mais il faut rester vigilant, de temps en temps et sans savoir pourquoi, la route n’est plus asphaltée pendant quelques centaines de mètres, puis redevient normale (?)
Détour par Holar, qu’est ce qui est plus cliché sur l’Islande que les anciennes fermes en tourbe et toit végétal ?
Nous rencontrons l’équipée sauvage 🙂 Les chevaux Islandais sont une race bien spécifique
On se gare sagement pour les laisser passer
Arrivée à Saudarkrokur où nous dormirons ce soir. Notre GPS n’a pas la carte Islande, il est donc muet, depuis le début du séjour, nous nous en sortons avec les cartes routières et les plans tels que celui-ci qui sont à l’entrée de chaque ville.
Les villes ne sont pas très grandes donc finalement on s’en sort pour le moment très bien. La guesthouse est sympathique et confortable, comme toujours. Nous n’avons pas encore eu de déception pour le moment.
Saudarkrokur est à l’image de la plupart des villes du secteur, il n’y a pas grand chose… Ici il y a quand même une usine qui semble traiter de la crevette (mais comment a-t’on deviné ? 🙂 ), mais elle semble tourner au ralenti. Noter le message en Français (??)
Nouveau test culinaire : le filet de macareux. C’est assez bon, ça a la texture du canard, au goût ça se rapproche du canard au premier abord, puis il y a un arrière gout de foie de veau. C’est la description la plus proche qu’on ait trouvé.
La guesthouse
Le trajet du jour: