Samedi 12 Juillet
Au programme aujourd’hui, la péninsule de Reykjanes, au Sud Ouest de Reykjavik.
Nous faisons une petite halte à Hafnarfjördur ou se trouve un parc ou est censé vivre le « petit peuple ». Les elfes et autre trolls. Nous n’en avons pas vu.
La route entre Reykjavik et Keflavik n’offre aucun intérêt, c’est une rocade qui relie la ville à l’aéroport international.
Arrêt ensuite à Gardur, à la pointe. On peut normalement y observer des phoques et des baleines dans la baie. Nous n’en avons pas vu non plus.
Le ciel est dégagé, et nous pouvons voir d’ici le Snaefellsjökull, distant de 120 kilomètres, alors que nous sommes passés à son pied il y a 2 jours sans le voir à cause des nuages…
Un peu plus au Sud vers Hafnaberg, une petite attraction locale, le « pont entre deux continents »
D’un côté nous sommes sur la plaque Eurasienne, de l’autre, nous sommes sur la plaque Américaine (qui s’écartent petit à petit)
La faille entre les deux
Je ne résiste pas à la tentation de descendre
La route est à nouveau désertique, nous oublions (temporairement) les ronds points et autres feux rouges que nous avons redécouvert à Reykjavík.
Nous nous prenons une averse pendant quelques minutes, parce que bon, une journée ou il ne pleut pas, ce serait dommage quand même!
Le Lonely Planet est notre bible, nous essayons autant que possible ses adresses « coup de cœur ». Encore une fois, nous ne le regrettons pas, et dégustons une soupe de homard à Grindavik
Arrêt au site géothermique de Seltun, qui ressemble beaucoup au site de Hverir que nous avions fait dans le Nord. Sauf que l’accès à celui-ci est gratuit.
Nous y retrouvons le couple de motards Allemands déjà croisés deux fois 🙂
Encore du souffre et des marmites de boue
Je plonge? Je ne plonge pas?
Deuxième option, l’eau est bouillante. Un panneau nous prévient à l’entrée qu’il faut absolument rester sur les sentiers balisés. Ailleurs, le sol est entre 80 et 100°C. Les chaussures commenceraient à fondre…
Etant dans le secteur, nous décidons d’aller à l’attraction MAJEURE de l’Islande, le fameux Blue Lagoon. Nous avons longuement hésité, il est réputé être cher, touristique (dans le mauvais sens du terme), donc pas mal décrié. D’autant plus que nous nous sommes déjà baignés au « Nature Bath » de Myvatn, qui offre la même chose en plus authentique et beaucoup moins cher.
Toutefois, aller en Islande sans faire le Blue Lagoon, ce serait comme aller à Paris sans passer par la Tour Eiffel, pour les mêmes raisons citées précédemment. Donc nous y allons…
L’eau est laiteuse, d’un bleu turquoise assez intriguant
On peut s’y enduire le visage de silice, qui forme un masque à laisser sécher avant de rincer. C’est très bon pour la peau. Enfin, c’est ce qu’ils disent.
Il y avait foule quand nous sommes arrivés, mais les bus de groupes sont partis rapidement, et nous n’avons jamais été gênés par le monde…
Par rapport aux bains de Myvatn, nous pouvons désormais comparer. L’eau est beaucoup plus chaude au Blue Lagoon (par certains endroits presque trop!), mais elle ne sent pas le souffre. Après c’est évidemment très (trop) touristique (le bar accessible directement sans sortir de l’eau nous fait penser à des clubs vacances all-inclusive, surtout quand on y ajoute les gens qui se promènent DANS le lagoon une bière à la main…), mais c’est à faire, évidemment.
Croyez le ou pas, mais nous sommes rentrés sous un beau soleil!
Etant sortis du Lagoon vers 21 heures, nous avons joué la carte de la sécurité pour trouver un restaurant ouvert à cette heure là, et avons cédé aux sirènes du fast-food (pour la première fois depuis notre départ!). Dépaysement tout de même, nous avons opté pour le Taco Bell, que nous n’avons pas en France (?)
Le trajet du jour