Jeudi 17 Juillet – A la frontière des hautes terres
Aujourd’hui, on fuit la foule et les touristes, l’objectif est d’aller explorer les routes 26 et 32 et d’aller aussi loin que possible avant qu’elles ne se transforment en pistes.
Avant, arrêt au site de Skalholt, ancien haut lieu religieux
Même si le temps reste gris, il fait assez correct (pour l’Islande…)
Les routes sont à nouveau désertes, plus de bus, le bonheur
C’est toujours bien indiqué. Ca semble incompréhensible comme ça, mais c’est clair une fois qu’on est sur place
Un enclos à moutons, vide en cette saison, ils sont regroupés à l’Automne. C’est un grand moment dans la vie sociale du coin, et l’occasion de se réunir et de faire la fête.
Après les surpeuplées chutes de Gullfoss, il n’y a absolument personne à Hjaparfoss
Les « orgues basaltiques »
Bon, OK, il y a quand même quelques personnes…
Mais vraiment peu!
La piste pour y accéder est un peu moins praticable, mais ça passe…
Nous tentons ensuite une incursion sur la piste menant au site de Stöng. Mais elle est à la limite du praticable. Nous continuerons quelques centaines de mètres à pied, et nous y découvrons un panorama exceptionnel (comme un peu partout dans le secteur!)
Ayant laissé la moto sur le côté, nous croisons deux 4×4 d’excursion qui ralentissent et demandent du regard si tout va bien. Un sourire, un pouce levé de notre part, et ils continuent leur route. C’est bon de savoir qu’en cas de souci dans le secteur, l’entraide ne doit pas être un vain mot.
La route est pleine d’ornières, il n’était vraiment pas raisonnable de continuer pendant les 8 kilomètres
Je descendrais seul, par prudence, c’est plus simple en solo
C’est un peu frustrés que nous ferons demi-tour, en nous promettant de revenir avec un 4×4 🙂
Ici, les ponts à simple voie sont en bois!
Nous continuons la route vers l’Est. Nous nous arrêtons dans la dernière station service avant les hautes terres pour déjeuner, et sympathiserons avec un couple de retraités Français en camion Nissan aménagé.
Ici le risque volcanique est réel, voici les procédures à suivre en cas d’éruption…
C’est à la fois impressionnant et terrifiant, le volcan Hekla a proximité est toujours actif, se réveille tous les 10 ans environ, et sa dernière éruption remonte à 2000.
Nous décidons de suivre la route 26 jusqu’au bout. A partir de maintenant, ce sont les hautes terres, nous sommes seuls au monde. Ou presque 🙂
Le panneau indiquant la prochaine station service le confirme
Les paysages sont grandioses, lunaires!
La fin de la route goudronnée…
C’est maintenant!
La route 26 devient la F26. Les routes « F » ne sont pas maintenues, et sont accessibles uniquement en 4×4 « spéciaux ». Les autre véhicules, notamment 2 roues motrices de location y sont interdits. Ce qui n’empêchera pas lors du déjeuner de tomber sur un groupe de jeunes Français arrivant des hautes terres avec un petit Suzuki Jimmy en pneus route, qui avaient du appeler les secours car ils se sont embourbés…
Il est toutefois dommage de venir jusqu’ici et de ne pas tester une de ces routes au moins une fois, surtout en Transalp… C’est assez risqué en duo, je m’y aventurerais seul, Valou restant prudemment au bord pour faire des photos 🙂
C’est assez abrupt, parfois cassant, ça vibre beaucoup. Ca se fait en trail sans souci, mais ce soit être très très fatiguant sur une journée.
Victoire! Même pas tombé! 🙂
Nous faisons un détour par une autre route pour admirer un lac d’altitude
On en a marre des routes noires de monde et des bouchons 🙂
Nous retournons ensuite tranquillement à la guesthouse.
Une magnifique journée, pour moi la meilleure depuis le début du séjour. Valou préfère toujours la journée 10, avec la route du Nord entre Olafjordur et Siglifjordur. Ca ne rends évidemment pas en photo, mais en réalité les paysages et le sentiment d’isolement sont à couper le souffle.
Belle journée, mais aussi frustrante, car on sait que juste derrière se cachent des décors encore plus extraordinaires. On sait qu’on peut y aller, mais il faut ménager la mécanique et on ne peut pas prendre le risque de casser quelque chose en y allant avec un véhicule qui n’est pas préparé à 100% pour ça. Les pneus mixtes montés sur la Transalp font leur job en piste roulante, mais dans les ornières et sur les pistes F, ils sont à leur limite, et surtout pourraient s’abîmer que une grosse pierre. Nous nous promettons de revenir avec un 4×4 🙂
L’air de rien, nous avons fait 240 kilomètres aujourd’hui.
Bah quoi? C’est les mêmes routes que pour passer en Croatie, non ?! Et encore, t’as pas une harley pneus slick !! 😉 bisous