Pour reprendre dès le début: https://toudisenvadrouille.com/2009/05/28/croatie-2009-preambule/
Lever très tôt, nous sommes pressés de laisser derrière nous la longue étape autoroutière pour traverser l’Italie. Pour le petit déjeuner, un gâteau acheté la veille dans l’un des magasins qui faisait envie 🙂
En fait c’est plus appétissant que bon, c’est assez lourd, et chargé à la cannelle.
A 7h30, la moto est chargée, nous mettons le contact et prenons la route, GPS réglé sur Chambéry, France!
Nous appréhendions cette étape, ce fût encore pire que nous ne l’imaginions. Chaleur dantesque, autoroute chargée, péages innombrables… La fatigue et le ras-le-bol aidant, nous trouvons la selle particulièrement inconfortable, nous nous arrêtions tous les 100km pour nous détendre un peu, boire de l’eau bien fraiche, et se dégourdir les jambes.
Surprise en arrivant au péage, au détour d’un virage sur l’autoroute, nous arrivons à 120km/h…sur un bouchon, avec les voitures arrêtées. Le temps de planter les freins, pas de soucis, mais il ne fallait pas rêvasser. Surprenant!
Comme à l’aller, nous cuisons à l’étouffée dans le tunnel du Fréjus
Et nous arrivons enfin, exténués, chez Evelyne et Pierre, ou nous sommes à nouveau accueillis comme des rois. Ca fait du bien après cette longue étape. Nous leur offrons une des petites vaches en verre de Murano, qui trône désormais dans leur vitrine
Pour le soir, ils nous ont réservé une soirée avec quelques copains du club MX5france, dans un resto aux allures de paradis, au bout d’une route sans issue.
Et que mange t-on un soir du 15 Aout? Une raclette évidemment
Je réussirais l’exploit de m’endormir sur le chemin du retour, assis en passager dans la Mx5 de Pierre, malgré les virages enroulés tambour battant. La nuit sera réparatrice.
Le trajet du jour: http://goo.gl/maps/qOrwl
Pour le Dimanche, nous avions prévus de nous lever tôt, afin de boucler rapidement les 770km nous séparant de la maison. Mais tellement bien dans le lit, nous n’ouvrirons les yeux que vers 10h, et ne prendrons la route qu’en tout début d’après midi. Le retour vers Lille est aussi très long, et nous n’arriverons que tard dans la soirée. Au moment de couper le contact de la moto devant la maison, le compteur affiché précisément 5102,8km parcourus, en 15 jours.
Aucun problème mécanique à déplorer, la moto n’a pas bronché malgré les températures caniculaires rencontrés, 42°C à Trogir, en duo et avec les bagages. Tout au plus le joint de cache culbuteurs qui commençait à suinter légèrement, me projettant de micro-gouttelettes d’huile sur la jambe droite, mais jamais assez pour devoir refaire l’appoint. Après une bonne révision avant le départ, elle aura droit à une nouvelle révision complète à l’arrivée.
En bilan:
- L’Italie n’a été que traversée rapidement, donc pas dans des conditions idéales, difficile de se faire une idée
- Venise est magnifique. Assurément l’une des plus belles villes du monde. Il faut passer outre les craintes sur le tourisme de masse, et ne pas hésiter à s’aventurer hors des sentiers battus, en laissant les guides de côté, et en s’armant d’une carte, et d’une bonne paire de chaussures
- La Slovénie n’a été aussi que rapidement traversée, à tort, c’est très verdoyant, et les paysages de forets sont magnifiques
- La Croatie nous a souvent fait penser à la Corse, pour les paysages rencontrés et l’eau cristalline qui invite à se baigner. Avec le recul, nous aurions pu le faire sans réservations, en cherchant un hébergement le jour même. C’était toutefois déconseillé par les guides touristiques, nous n’avons pas pris le risque. C’est un pays relativement abordable sur le coût de la vie, notamment sur la nourriture et l’essence, mais les prix ont tendance à monter assez vite pour rejoindre les standards occidentaux. On n’y rencontre que peu de Français, en immense majorité des Allemands, puis des Italiens, des Slovaques et des Tchèques. Par conséquent, les Croates parlent relativement peu Anglais, mais suffisamment pour se faire comprendre. Ils parlent plutôt Italien dans le Nord, et Allemand dans le Sud. Moins de soucis avec les jeunes, qui eux se débrouillent plutôt bien en Anglais. N’espérez pas, sauf miracle, vous faire comprendre en Français, même si nous avons rencontré un serveur qui parlait un Français tout à faire correct :)Le réseau routier est plutôt bon, là encore les guides émettaient des réserves sur ce point. Même en prennant des axes dit « secondaires », nous n’avons jamais constaté de routes en mauvais état.