Lever matinal, le stress de rater l’avion est toujours là avant un départ. Le temps de sauter dans un taxi, et de discuter avec le chauffeur, originaire d’Europe de l’Est, un Slovaque. On lui parle de notre voyage, qu’on a adoré les Etats-Unis, et que ça doit être sympa de vivre ici. Il nous sort une jolie phrase que nous avons gardé en mémoire: « Il ne faut pas confondre tourisme et immigration »…
L’avion est à 9h10, mais nous sommes bien en avance. Nous avons fait un peu de marche involontairement, les halls d’accueil sont organisés par compagnies, nous demandons à être déposés au guichet Continental Airlines. Sauf que le vol est opéré par United Airlines, forcément de l’autre côté.
En voulant contrôler l’heure, Valou s’aperçoit qu’elle a oublié sa montre à l’hôtel. Le wifi gratuit de l’aéroport nous permettra d’envoyer un mail au bureau des objets trouvés de l’hôtel. Après avoir déposé les bagages, une phrase qui semble être la devise de la ville est là pour conclure le séjour, probablement bien festif et arrosé pour certains jeunes Américains qui viennent se défouler à Las Vegas.
Une autre publicité dans le hall de l’aéroport, dommage que je n’ai pas vu ça avant! On paye, et on tire sur des cibles. Mais pas vraiment avec des carabines à plombs…
Embarquement dans un Airbus A320 United pour un vol de 3h30 sans histoire vers Chicago.
Le changement se passe sans problème, les bagages sont transférés automatiquement. Nous avons un peu plus de 3 heures d’escale, donc largement le temps de s’ennuyer. Mais pas moi qui passe le temps collé aux vitres à observer le ballet des avions 🙂
Puis embarquement dans un Boeing 767 United à 18h pour un vol de nuit vers Bruxelles.
Un fort vent de dos nous fera même arriver en avance, peu avant 9h du matin. Puis c’est le trajet retour en train vers la gare de Bruxelles-Midi, puis Lille-Europe. En retournant chercher la voiture, nous tombons nez à nez avec les collègues de Valou qui sortent en pause déjeuner. L’occasion de raconter le voyage, chose que nous avons refait de très nombreuses fois, au point de justifier la création de ce blog 🙂
Le Jeudi et le Vendredi qui ont suivi, la fatigue était raisonnable. Bizarrement, c’est deux jours après que les effets du décalage horaire se sont fait sentir, il a fallu presque une semaine pour se remettre dans le rythme.
Ah, et la montre de Valou est arrivée quelques jours après 🙂