Le long de la Baltique
Après une bonne nuit, il est temps de remballer le matériel.
Alors là, vous vous direz « mais pourquoi il replie la tente avec son casque?!? ». Et bien tout simplement car on a été victimes d’une attaque de mouches 😮 Quelques moustiques étaient venus nous taquiner la veille au soir, mais rien de méchant. Mais là d’un coup, elles sont sorties d’on ne sait ou!
Pour déjeuner, on a du s’éloigner de qq dizaines de mètres pour être tranquilles…
On continue à monter sur leur « autoroute ».
La multitude de bras de mer obligent à recourir à de nombreux ponts. Celui là est particulièrement grand.
C’est aussi visiblement une attraction touristique. A noter qu’ils font beaucoup pour les touristes, à chaque lieu « notable », on a un plan, des toilettes gratuites (et nickel!!), parfois un office de tourisme, un grand parking…
Aujourd’hui nous décidons de quitter l’axe principal et d’aller explorer l’arrière pays. Tous ceux que l’on a rencontré nous ont dit que la Suède, c’était long, pénible et monotone. C’est en partie vrai, mais il y a beaucoup d’endroits superbes, et il faut prendre le temps d’y aller. Donc tout ceux qui montent au Cap Nord la tête dans le guidon vous diront la même chose sur la monotonie de la Suède (et la Finlande aussi soit dit en passant) par rapport à la Norvège.
Certes, mais ce serait comme juger la France en faisant un Dunkerque-Nice par l’autoroute…
Donc cap vers des presqu’îles bordées de multitude de petits villages de pêcheurs.
On découvre nos premiers séchoirs à poissons. C’est évidemment l’occasion de faire l’idiot.
Un restaurant avec terrasse/ponton au dessus de l’eau nous fait de l’œil, on se fait plaisir en dégustant les spécialités locales, évidemment à base de poisson.
Assortiment de poissons crus marinés pour moi
Pavé de saumon pour Valou
C’est à ce moment que l’appareil photo tombe à court de batterie. Peu importe, nous reprenons la route pour trouver un hébergement, et montons jusqu’à Uméa. Il fallait un plan galère, c’est maintenant. Le temps de faire quelques courses, l’heure tourne, et malgré cette grande ville, nous avons du mal à trouver un camping. On regarde sur la carte routière, il y en a un visiblement au Sud. On roule, pas loin de 25 kilomètres, pour finalement ne jamais le trouver. A ce qu’on en voit, un lotissement a été construit à la place. Raté…
On refait donc le trajet en sens inverse (et re-25 kilomètres dans la face…), et on tourne, jusqu’à voir un panneau indiquant un camping. Trop bien, on le suit. Arrivé juste devant, un bâtiment, une barrière, et des camping cars derrière. OK, ce doit être là. Le proprio nous dit de poser notre tente là. On ne voit pas très bien ou, c’est un tout petit terrain moche, rempli de camping cars.
C’est moche, on a envie de se barrer, mais on est fatigués, on a faim, soif, et surtout on ne sait pas ou est le prochain camping. On installe donc à contre-cœur la tente juste à côté d’un camping car… Ce truc est tenu par un Italien, beaucoup trop avenant à mon goût. Trop cliché, et on a perdu l’habitude du mec qui nous tape dans le dos après 30 secondes. Et entre nous j’ai horreur de ça.
Tant pis, la mort dans l’âme on s’installe là, mais le moral est d’un coup tombé dans les chaussettes. On grignote un bout dans la tente. On est à côté d’une entreprise de travaux publics, ou on entendra les camions charger du gravier jusque 22 heures, sans compter un grondement du tonnerre qui me fait sortir la tête de la tente: un Boeing 737 de Sandinavian Air Service décolle, on est juste à côté de l’aéroport d’Umea…Génial…
Les douches/toilettes sont dans un préfabriqué. En face de nous, un couple de motards Espagnols en BMW 1200GS, qui eux ont loué un chalet, on aussi l’air de se demander ce qu’ils font là 🙂
On s’endort donc au bord de la déprime. Le temps s’est quelque peu rafraîchi, ce qui n’aide pas.
Le trajet du jour