Nous quittons le Krokstrand Camping vers 9h30, après un bon petit déjeuner pris au restaurant attenant au camping. C’est le premier vrai petit déjeuner depuis un certain temps!
Peu de photos pour cette journée, il s’agit surtout d’une étape de liaison afin de descendre relativement rapidement. Nous suivons toujours l’E6, en croisant des hordes de motards chargés comme des mules montant plein Nord. Courage les gars, vous y êtes presque, nous, nous en revenons! Le ciel est menaçant, et commence à nous inquiéter…
Nous sommes toujours sur la E6, une « autoroute », qui est l’axe principal Nord-Sud de la Norvège. Elle n’a d’autoroute que la dénomination.
Il y a des concessions moto, mais plutôt des motos avec des chaines à l’arrière et des skis à l’avant…
Je pense qu’en cas de pépin mécanique, ou même pour une simple intervention, ce ne doit pas être facile, je n’ai vu aucun garage moto pour l’instant. Ça s’explique aussi par le marché qui doit être faible: quel intérêt de mettre de l’argent dans un 2 roues qui sert 3 mois par an? Le reste du temps, il y a de la neige…
Les kilomètres se passent lentement, nous traversons Moi I Rana, la principale ville du coin.
Signe qu’on descends peu à peu, nous ne voyons plus de rennes, et on redécouvre des animaux connus chez nous.
Un des ponts est fermé pour travaux, et nous impose une déviation à travers les montagnes. Sans regret, les paysages étaient splendides!
Le seul intérêt de cette journée est une visite de Mosjoen (prononcez Moucheune, ou un truc du genre), plus particulièrement le vieux quartier de Sjøgata, joliment conservé, et avec plein de magasins de déco, d’antiquités… un vrai choc, nous n’avions plus vu de rue commerçante depuis un sacré bout de temps!
Nous déjeunerons dans ce petit resto, très sympa.
Petit arrêt à Laksforsen, énorme chute d’eau ou les saumons remontent à contre courant. Nous en profitons pour nous abriter dans le magasin de souvenirs, il tombe une pluie fine particulièrement désagréable…
La Norvège est divisé en « land », plus ou moins l’équivalent de nos régions. Nous quittons donc le land de Nord-Norge pour entrer dans celui de Trøndelag.
Avec une petite aire de repos, ou on peut acheter des peaux de rennes. Comme un peu partout en Norvège.
Un panneau qui nous fait percuter que nous sommes loin de la maison… On est en effet plus proches de Moscou…que de Paris
Ensuite, plus de photos, pour cause d’un orage qui nous est tombé dessus. Nous le sentions venir, les nuages étaient de plus en plus noirs. Nous nous réfugions dans le premier camping que nous trouvons, et prenons un chalet afin de dormir au chaud, au sec, et surtout de faire sécher les affaires.
Tout est trempé, les gants, les blousons, les chaussures…Une catastrophe! Je découvre effaré que la sacoche de réservoir n’est pas étanche, et les papiers et les cartes qui étaient à l’intérieur sont aussi mouillés… Moral à zéro, nous avons froid, sommes fatigués…
Le trajet du jour