Le déluge
Noé devait être Islandais, probablement. Nous avons subi une tempête comme rarement on en a vu. Nous avons fini à 40km/h sur la route principale, la moto inclinée comme pour tourner. Alors qu’on roulait droit. Et pour la pluie, imaginez un karsher de côté, voilà, c’est à peu près ça…
Du coup peu de photos en roulant aujourd’hui…
Nous quittons la guesthouse sous une tempête dantesque. C’est un bel endroit, mais très très très isolé. La « ville » la plus proche est à 40 kilomètres à l’Ouest. Vers l’Est, il faut faire 120km pour retrouver une maison. Vers le Nord, on trouve une autre ville, mais il faut faire 60 kilomètre de piste.
Une adresse à noter, c’est simple, mais chaleureux. http://grimstunga-guesthouse.webs.com/
On reprend la route n°1 vers l’Ouest, sous des trombes d’eau (donc il y a des gouttes d’eau sur l’objectif, c’est « normal »
Traversée de moutons pendant 25 kilomètres. On en a vu en effet, et beaucoup, mais les pauvres étaient tous blottis contre les rochers pour s’abriter du vent.
Certaines routes (les routes « F ») sont interdites au véhicules 2 roues motrices. 4×4 obligatoire!
L’autonomie est aussi à prendre en compte… Prochaine station à 268km, avant, il n’y a RIEN
A chaque sortie de ville, il y a un panneau indiquant la prochaine station…
Si on reste sur les routes principales, le problème se pose moins, au pire nous avons vu un panneau indiquant la prochaine station à 120 kilomètres. Mais mieux vaut éviter de partir en étant sur la réserve, surtout en moto…
Ce panneau indique que la route comporte des franchissements de gués…
Nous ne nous y aventurons pas 🙂
Toujours le long de la route n°1, on traverse une zone de tourbières
Pause à Grjotagja, c’est un ancien lieu de baignade en eaux chaudes naturelles, mais l’éruption du volcan au début des années 80 a porté l’eau à quasiment 60°C… Aujourd’hui, elle n’est plus « que » de 43°C, mais la baignade reste interdite
De toutes façons, on a trempé la main, c’est VRAIMENT trop chaud pour un bain…
Avantage d’une grotte, on est temporairement à l’abri du vent et de la pluie…
Juste au dessus, la faille qui s’est ouverte…
On découvre nos premières espèce Islandaises, à noter qu’on peut rester un mois ici sans jamais utiliser de liquide, les Islandais payent absolument TOUT en carte bancaire…
Les billets sont jolis, mais on n’est pas riche pour autant. Un café coûte environ 350 ISK, et un litre d’essence environ 250.
Partagez un Coca avec..euh…
Pause burger dans une station service pour sécher (un peu) et se requinquer avec des burgers.
On trace ensuite directement vers Husavik, une des grandes villes de la région: il y a tout de même 2500 habitants, c’est énorme!
C’est l’hôtel du coin qui gère différentes guesthouse, et pour une raison que nous n’avons pas totalement compris (la tempête, OK, mais encore?), il ne nous héberge pas dans une
guesthouse à une dizaine de kilomètres comme c’était prévu, mais directement en centre ville. Génial!
Probablement un désistement dont nous bénéficions, tant mieux pour nous!
En plus, la chambre est confortable et bien chauffée, parfait pour sécher nos affaires.
Par acquis de conscience nous demandons quand même à la fille de la réception si le temps est souvent aussi pourri, elle avoue que c’est la première fois qu’elle voit ça. Nous voilà rassuré, d’autant plus que la tempête semble passée..
Aux infos nous avons cru comprendre que l’île a subi une dépression historique. Enfin, c’est en voyant les images, on a rien compris à ce qui se disait, forcément.
Husavik est super sympa, c’est un tout petit port plein de charme, vraiment bien.
C’est un haut lieux de l’observation de baleines
Sur les conseils de la réceptionniste, nous allons chez Naustid, un petit restaurant de poisson.
C’est ultra frais (les bateaux sont juste derrière), et forcément délicieux
(Petite remarque en passant, on a l’impression que les Islandais mettent des poivrons dans tous leurs plats??)
En tout cas assurément une adresse coup de cœur!
Valou pose dans une mâchoire de baleine
A noter que la pêche à la baleine est autorisée en Islande, mais qu’elle est en fait peu pratiquée. A Husavik, une campagne est même faite ou les baleines disent « Venez nous voir, pas nous manger » 🙂
Bonne nouvelle, le temps s’est levé, il fait presque bon et on a même aperçu du ciel bleu!
Malgré le temps plus que pourri, nous avons le moral!!
Le trajet du jour
bisous a vous deux , malgré la tempête les images sont belles et le sourire aussi
Superbes photos !!!! Pas trop galère pour l’essence ? Bisous
Non, tant qu’on reste sur les routes principales, ça va. Ca devient problématique quand on s’aventure dans les « hautes terres » (au centre), là ou il n’y a rien. La photo « 265km » a été prise à l’entrée d’une de ces pistes.
Sur route, au pire, on a fait 130km sans voir un village ni une pompe
Vous avez eu du courage pour affronter cette tempête !
bisous à vous 2