La péninsule de Snæfellsnes
Aujourd’hui nous sommes Jeudi, cela fait donc une semaine que nous avons posé les roues en Islande.
Encore une bonne nuit en dortoir, décidemment on va commencer à aimer ces hébergements. Encore une fois, nous nous sommes retrouvés avec deux Allemandes, mais plus sympathiques cette fois, on a discuté un peu avec elles.
Pas de petit déjeuner sur place, nous allons donc à la « bakeri » (boulangerie) de la ville.
Pour manger une petite viennoiserie
La route qui fait le tour de la péninsule est encore une fois magnifique (ça devient lassant de le dire à chaque fois)
Nous avions repéré l’affiche à l’auberge, il y a un petit musée qui présente la préparation du Hakarl, un plat traditionnel Islandais. Simplement de la viande de requin faisandée. Miam, c’est une expérience pour nous!
Le requin au bord de la route indique le chemin
C’est en haut à gauche 🙂
La route serpente au milieu des champs de lave, la péninsule n’est constituée pratiquement que de ça…
Le musée est assez petit, la guide nous explique le pourquoi de la préparation, et évidemment ça se termine par la dégustation 🙂
Ca sent l’ammoniac à plein nez! Elle recommande de le manger avec un bout de pain de seigle, car c’est très fort
Mais après tout nous sommes Français, donc habitués aux fromages forts et odorants, ce n’est pas un bout de poisson qui va nous faire peur, on le goûte « pur »
Finalement, ce n’est pas si mauvais, même si le goût de l’ammoniac revient longtemps après…
Pour en savoir davantage: http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A1karl
Après la visite, direction le séchoir en plein air
Le requin est débité en gros morceaux, qui sèchent à l’air libre pendant 6 mois. Durant ce temps, la chair se détoxifie et devient consommable
Toujours est-il que cette dégustation, à 10 heure du matin, est assez violente 🙂 C’est davantage du folklore qu’autre chose, les Islandais n’en consomment pas beaucoup…
La route continue du côté Nord de la péninsule
Nous retrouvons pas hasard un couple de motards Allemands qui étaient sur le même bateau. C’est grand pourtant l’Islande…
Petite pause à l’église de Olafsvik
Puis à Rif, ou sur les conseils du Lonely, nous déjeunons avec une délicieuse soupe de poisson, la meilleure de la région à ce qu’il se dit.
Nous retrouvons nos « colocataires » Allemandes de l’auberge de cette nuit, mais c’est normal, elles ont le même guide que nous 🙂
La propriétaire nous indique que juste à côté, se déroule la compétition de l’homme le plus fort d’Islande. Nous allons jeter un œil et arrivons à priori vers la fin, tout le monde est sur le départ. Ou part déjeuner, on ne sait pas trop.
Le temps de voir l’un des concurrents se faire interviewer. Joli gabarit 🙂
De petites routes mènent vers des criques spectaculaires
Une des seules plages de sable blond de la péninsule
Le reste est totalement noir, c’est de la lave!
Le cratère Saxholl, tout jeune avec « seulement » 3000 ans
Une petite ascension nous en fait découvrir le cratère
Juste après, la plage de Dritvik. On sent qu’on se rapproche de la capitale, nous commençons à voir beaucoup de bus d’excursions de groupes…
Une des attractions: les « pierres étalons ». Une de 23kg, une de 54, une de 100 et enfin la plus grosse de 154kg. Ceux qui souhaitent devenir marins devaient se rendre sur cette plage, et pouvoir soulever et déplacer celle de 100kg. Sans cela, vous ne méritiez pas d’embarquer sur un navire.
Le chalutier « Epine » a fait naufrage sur cette plage en 1948, seuls 5 membres d’équipage ont pu être sauvés.
Des débris jonchent encore le sol. C’est tout ce qu’il reste du chalutier, quelques morceaux de ferraille rouillés.
La plage est en galets noirs
Le rivage est assez peu accueillant…
Nous contournons le volcan Snæfellsjökull qui domine la péninsule, mais sans jamais en voir le sommet, il est noyé dans les nuages. Il est notamment célèbre car Jules Verne y situe l’entrée vers le centre de la Terre dans le roman du même nom. Une stèle lui est dédiée dans un village un peu plus loin
L’heure tourne rapidement, et un coup d’œil à la carte nous indique qu’il reste encore 120 kilomètres jusqu’à Borgarnes. Nous décidons d’accélérer la cadence, depuis ce matin nous visitons beaucoup de site et avons fait très peu de kilomètres. Pour la première fois depuis le début, la route est ennuyeuse et les décors moins majestueux. La rive Sud de la péninsule n’offre pas, mais alors pas du tout, le même intérêt que la route côté Nord!
Pour ne rien arranger, la pluie revient.
L’hébergement est situé à Borgarnes, mais là encore pour la première fois, nous ne sommes pas super emballés. Déception serait un mot trop fort, mais même si la chambre est très bien, les parties communes sont un peu vieillottes. Mais ça reste très correct quand même!
Particularité, cette guesthouse est située au milieu d’un golf.
On troque la moto et on continue avec ça?
Le trajet du jour
C’est encore un vrai plaisir de vous lire bisous