Grosse journée de prévue pour une des étapes qui s’annonce comme l’un des points forts du trip. Départ vers 8h, et cap plein sud. Malgré l’heure des arrivées au bureau, ça circule quand même très bien. Il faut dire qu’avec des rocades de six voies, ça débite plus que sur le périf de Lille 😀 ), et l’Américain étant très discipliné au volant, ça ne klaxonne pas, ça ne déboite pas n’importe comment, et ça ne slalomme pas entre les files pour gratter une place, donc on s’y sent en sécurité. A vérifier, mais j’ai vu plusieurs motos remonter des files, à priori ce serait toléré en Californie (?). De toutes façons, même sans ça on avance pas mal, et je ne sens pas le slalom avec la Harley.
On passe sous le fameux Bay Bridge, l’autre grand pont de San Francisco.
Vous l’avez surement remarqué depuis quelques photos, mais une tâche noire apparait de temps en temps. Visiblement, à force de faire des photos en roulant, une poussière a fini par se glisser dans l’appareil. Un nettoyage soigneux n’y fera rien 😦
Un des trains de banlieue
L’horizon se dégage rapidement, finalement les bouchons sont plutôt dans l’autre sens, nous nous éloignons de la ville alors que tout le monde y vient pour travailler.
Encore un petit déjeuner léger
Et un cliché des Etats-Unis, un!
Les policiers roulent en BMW par ici. Nous en avons aussi vu en Harley Road King
On trace rapidement jusque Monterey, le nom me disait quelque chose mais sans trop savoir pourquoi. J’ai trouvé la réponse en voyant les sorties d’autoroute: « Peeble Beach », et « Laguna Seca », deux hauts-lieux de l’automobile. Sur le bord de la route, on voit de multiples travailleurs occupés à la recolte. La récion produit énormement de fruits et de légumes.
Petite pause à Carmel by the Sea, petite bourgade bien sympathique ou l’accession à la propriété ne doit pas être donnée à tout le monde! A noter que le résident le plus célèbre -et qui fût maire de cette ville- est un certain Clint Eastwood.
Peu après s’être garés, nous remarquons une dame avec un uniforme de la police municipale qui passe sur une espèce de tricycle à moteur, pour mettre un trait de peinture sur les pneus des voitures…
Il s’agit d’une méthode simple et efficace pour vérifier la durée du parking, limité à une heure. A chaque heure corresponds une couleur. Elle marque le pneu, ici en orange, et si le trait est encore là quand elle repasse une heure plus tard, c’est que la voiture n’a pas bougé. Et elle dresse un PV…
Il faut voir à quelle vitesse cette dame passe pour marquer les pneus!
La ville est très agréable
Décidément, encore une 2cv! C’est la cinquième que nous voyons depuis notre arrivée! Elle a même gardé ses plaques Françaises!
Dédicace aux copains du club Mx-5!
Notre première plage du Pacifique
Ensuite, cap plein Sud sur l’une des plus belles routes des USA (et donc du monde?), la Pacific Coast n°1. C’est une route très sinueuse, qui longe le Pacifique entre San Francisco et Los Angeles. Les panoramas sont à couper le souffle, on alterne entre le niveau de la plage et 300m d’altitude.
Là encore, la moyenne en prends un coup, on s’arrête à chaque promontoire. Il faut imaginer la route des gorges de l’Ardèche (du côté de Vallon Pont d’Arc), mais avec l’océan d’un côté et les montagnes de l’autre. C’est beau!
Bien que le temps soit clair, on a remis les doublures des blousons, et on supporte son pull. Le vent du large souffle copieusement, il ne fait pas super chaud.
Il y a de nombreux parkings avec des accès à la mer, on est évidemment tentés de s’arrêter à chaque fois.
Pour résumer, sur la gauche on voit ça
Et sur la droite, on voit ça
On a connu des endroits plus moches!
Petite pause café
La route n°1 continue, mais nous avons passé la partie la plus sympa. Ensuite elle est moins sinueuse, et avec moins de dénivelé. Elle est aussi plus roulante, ce qui nous arrange, car l’heure tourne rapidement. Le soleil se lève très tôt, mais en contrepartie, il se couche aussi très tôt. A 20h, il fait nuit.
On s’arrête sur une plage ou réside une colonie d’éléphants de mer.
Et plein de petits compagnons sur le parking.
Ça ressemble à des écureuils, mais qui vivent en bord de mer. En tout cas, il ne sont pas farouches
Mais les panneaux sont clairs: interdiction de nourrir la faune sauvage!
A force de s’arrêter faire des photos, le temps est vite passé, et nous arrivons presque à la tombée de la nuit. Il est 19h30, donc une bien belle journée de roulage. On se pose à Pismo Beach, bourgade sans grand intérêt, dans un Motel 6, c’est une chaine qui s’apparente plus ou moins à nos hôtels Première Classe. Sauf qu’ici, le moindre motel dispose d’une piscine 🙂
Pour être franc, la route est magnifique, mais par contre elle est longue, très longue… On atteint parfois la vitesse démentielle de 45mph, mais souvent les virages sont limités à 30, et même 15mph pour certains.
Ce genre de route est amusant 20 ou 30km, mais au bout de 240, nous étions contents d’arriver à l’hôtel.
Achat de quelques victuailles dans la station service du coin, repas sur le pouce, dodo!
Le trajet du jour